cartel
projet scriptorium
chaque jour subit sa peine
au nom du déséquilibre
en suspension...
traces
paysages urbains
tourments présents
mémoires vives
projet scriptorium
chaque jour subit sa peine
au nom du déséquilibre
en suspension...
traces
paysages urbains
tourments présents
mémoires vives
Cartel
Steve Berthiaume
et Dave Plourde
Installation vidéo
2011
Installation en trois parties. D’un côté, l’espace de travail d’un PDG : chaise luxurieuse devant beau bureau et écran d’ordinateur affichant des données complexes : les cotes de bourses de différentes matières premières se mouvant en direct. Ces données servent en même temps à régir les mécanismes sollicités pour la deuxième partie, symbole de la double dimension des fluctuations boursières – valeurs numériques des objets du monde et variables régulant la vie. En face, une modeste chaise soutenant un vieux téléviseur ou s’activent des individus seuls subissant les supplices de ces matières premières, de leur pouvoir divinisés par l’écran plasma, l’onéreux lazy-boy et le cul qui l’écrase. Entre ces deux extrémités sont projetés sur des assiettes des croisements de séquences vidéographiques et de phrases homériques. L’installation représente la soumission du réel, via l’abstraction chiffrée des matières premières, à une poignée de sujets opérant dans un monde détaché, et, au centre, la nécessité du combat qui oppose les deux pôles.
(Texte de Ivan Bricka)
> Extrait vidéo de l'installation
> Extrait vidéo du téléviseur
> Site Internet de COMPLOT 8 : ÉPIQUE
Steve Berthiaume
et Dave Plourde
Installation vidéo
2011
Installation en trois parties. D’un côté, l’espace de travail d’un PDG : chaise luxurieuse devant beau bureau et écran d’ordinateur affichant des données complexes : les cotes de bourses de différentes matières premières se mouvant en direct. Ces données servent en même temps à régir les mécanismes sollicités pour la deuxième partie, symbole de la double dimension des fluctuations boursières – valeurs numériques des objets du monde et variables régulant la vie. En face, une modeste chaise soutenant un vieux téléviseur ou s’activent des individus seuls subissant les supplices de ces matières premières, de leur pouvoir divinisés par l’écran plasma, l’onéreux lazy-boy et le cul qui l’écrase. Entre ces deux extrémités sont projetés sur des assiettes des croisements de séquences vidéographiques et de phrases homériques. L’installation représente la soumission du réel, via l’abstraction chiffrée des matières premières, à une poignée de sujets opérant dans un monde détaché, et, au centre, la nécessité du combat qui oppose les deux pôles.
(Texte de Ivan Bricka)
> Extrait vidéo de l'installation
> Extrait vidéo du téléviseur
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